L’Arc de Triomphe emballé

Jusqu’au 3 octobre, l’arc de triomphe est entièrement emballé de 25 000 m² de tissus. Oeuvre posthume de l’artiste Christo qui avait déjà réalisé en 1985 une oeuvre similaire dans la capitale en recouvrant le Pont-Neuf.

Durant les trois week-end de présentation au public, la place de l’Etoile-Charles de Gaulle est réservée aux piétons.

Un empaquetage autofinancé

Le coût de 14 millions d’euros a été autofinancé grâce à divers ventes des travaux préparatoires vendus à prix d’or, compte tenu de la renommée de l’artiste.

Des réactions très variées du public

L’œuvre colossale suscite des réactions très diverses des passants : tandis que certains applaudissent le monument recouvert de tissu recyclable, d’autres au contraire trouvent cela « sidérant, abject, une infamie », selon les propos rapportés par Le Monde.

Il avait « la folie des grandeurs et le génie de la splendeur », déclarait Emmanuel Macron le 31 mai 2020 à l’annonce de la mort de Christo. Le chef de l’État a inauguré l’œuvre de cette icone de l’art contemporain qui après avoir « emballé » le Pont Neuf en 1985, avait décidé de s’attaquer à un autre symbole de la capitale française : l’Arc de Triomphe, située sur la place de l’Étoile, en haut des Champs-Élysées. Ce vieux rêve, sur lequel Christo planchait avec son épouse Jeanne-Claude avant sa disparition à partir de croquis réalisés dans les années 1960, a été repoussé à plusieurs reprises en raison de la pandémie. C’est Vladimir Yavachev, le neveu de l’artiste, qui a supervisé le projet final dont le public a pu assister à l’installation spectaculaire depuis le week-end dernier.

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